lundi 28 octobre 2013

Malavita

Il l’avait promis : « Arthur et les Minimoys », son dixième long métrage, devait être son dernier en qualité de réalisateur. Pourtant, sept ans plus tard, le constat est foudroyant : Luc Besson n’en finit plus d’accumuler les navets dans son CV. « Arthur et les Minimoys 2 & 3 », « Adèle Blanc-Sec », « The Lady » et aujourd’hui « Malavita » sonnent le glas d’un homme aux débuts pourtant prometteurs, hélas devenu, à l’aube des années 2000, un producteur sans scrupule, cynique, et surtout peu exigeant.
Après le consternant biopic « The Lady », « Malavita », pastiche de films mafieux en salles depuis le mercredi 23 octobre, confirme donc que Luc Besson n’a plus rien de l’enfant visionnaire de ses débuts – l’atomique « Nikita », l’entraînant « Grand bleu », le tonitruant « Léon » et le divertissement survitaminé « Le Cinquième élément » n’étaient pas des chefs d’œuvre mais avaient au moins le mérite de marquer le cinéma de leur empreinte générationnelle, leur esthétique publicitaire, ainsi que leur ambition de démesure – et s’inscrit dans la continuité d’une filmographie discordante depuis le malencontreux « Angel-A ». Autrement dit, des « produits » dénués d'âme et réalisés dans l’unique but d’amasser plusieurs millions sur le dos d’un public égaré.
Synopsis Allociné : Fred Blake, alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie. Malgré d’inconstestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vide reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien ...
« Malavita », adaptation du roman éponyme de Tonino Benacquista, est le prototype du film fade, linéaire, insignifiant, sans surprise, sans enjeu et réalisé sans désir.
 
Le choc des cultures – une famille d’Américains débarque en Normandie et se retrouve confrontés à l’incompréhension de la population locale – ne prend à aucun moment. Pire, le spectacle est pourvu d’un esprit anti-français malvenu, usant de stéréotypes grotesques et n’évitant aucun écueil (les Américains mangent des hamburgers et du beurre de cacahuète, les Français du camembert).
 
Que dire du reste du scénario ? A peine plus distrayant que celui d’une piteuse production Besson justement ! Soit, un membre de la mafia new-yorkaise qui, accompagné de sa famille, intègre un programme de protection des témoins du FBI après avoir balancé ses ex-compères. Pas très bandant tout ça.
Et si « Malavita » s’articule malgré tout autour de quelques scènes sympatoches (celle par exemple durant laquelle Dianna Agron  frappe des garçons prêts à abuser d’elle à coups de raquette de tennis), Luc Besson ressent le besoin étrange de s'autotorpiller dans les cinq minutes qui suivent via des séquences prétentieuses et maladroites pendant lesquelles les acteurs – une distribution pourtant en or – s’amusent bêtement à rejouer les rôles (cultes), des rôles qui les ont révélés jadis au public, le tout donnant lieu à une sorte de parodie involontaire.
En tête, celle où Robert DeNiro assiste à une projection des « Affranchis » dans le cadre d’un ciné-club, puis balance quelques vannes pompeuses et vieillottes – façon « RED » – sur le banditisme. Ou encore celle où Michelle Pfeiffer – présente au générique de « Scarface » rappelons-le – fait exploser un commerce sous prétexte de racisme à son encontre.
 
Quant à la signature « Martin Scorsese » au poste de producteur exécutif, c’est tout de même à se demander s’il a lu le roman ou le scénario de cette adaptation lourdosse.
Bilan affligeant pour le dernier Luc Besson, « Malavita », une comédie noire hyper-violente dispensable, et surtout rongée par une totale absence d’ambition artistique.
 
Anecdote (Source : Allociné) Dianna Agron et John D’Leo, qui incarnent les enfants Blake, Belle et Warren, sont arrivés en Normandie deux semaines avant les autres acteurs. Ils se sont rencontrés au moment des essais maquillage. Dianna Agron revient sur une anecdote amusante concernant leurs premiers échanges : « Je me suis approchée de lui et je lui ai fait la bise. On s’est mis à discuter jusqu’à ce qu’il me demande : « Et toi, tu fais quoi sur ce film ? La coiffure ? Le maquillage ? » Je lui ai répondu : «  Je suis ta sœur ! » Il a rougi jusqu’aux oreilles et c’est devenu un sujet de blagues entre nous. »
 
La Bande Annonce de Malavita:
 
 
NOTE: 2/10

6 commentaires:

  1. Je ne serais pas si dur. Je trouve que ça reste un divertissement efficace, pas mal de très bonnes idées même s'il est dommage qu'elles ne soient pas traitées à fond (les gamins entre autres). Mais les acteurs sont bons et ça reste une comédie honnête... 2/4

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    1. Divertissant oui, mais bon. Les acteurs bons, pas très ok, en particulier DeNiro / Pfeiffer qui se contentent vraiment du strict minimum syndical.

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  2. Je suis entièrement d'accord avec toi. Quoique, dans la note j'ai été plus sévère... Par rapport à la scène de ma raquette de tennis justement j'avais pas trouvé ça original ni drôle malgré l'absurdité de la scène qui pouvait me façonner un quelconque sourire. Non je retiens surtout les scènes dans la cantune qui ont le mérite de sortir des sentiers qu'avait battu Besson auparavant.
    Quant à Scorsese je pense que Besson avait dû lui vendre juste le morceau "De Niro va regarder le film Les Affranchis puis va le commenter", histoire de l'amadouer.
    Sinon, chapeau pour ton article, encore une fois :)

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  3. J'ai aussi été déçu, je m'attendais à plus de profondeur pour De Niro et Pfeiffer et je trouve ça bizarre que le rôle de Belle soit aussi peu développé.
    Ca aurait pu être beaucoup plus divertissant, ou tragique..Mais ils ne sont pas aller au bout des choses.
    Je continue d'être déçue par les performances de Besson.

    Si vous chercher des infos sur des productions et des acteurs espagnols, n'hésitez pas, c'est par ici:
    Blog: http://www.carlospuech.com.es/
    Web: http://www.carlospuech.es/

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  4. FILHOS DA PUTA DE FA IMOBILIARIA! FILHOS DA PUTA DE FÁTIMA VIEIRA & ALICE BORGES MEDIAÇÃO IMOBILIÁRIA. SAO LADRAO, MAFIOSOS, ASSASSINO. ROUBADOS PARA ME HAN 5.000 €! SERVIÇOS DE DADOS MI HAN ZERO. E AO MEU PROTESTO MI HAN HAMEACADO DE MORTE COM ARMA! SAO UM TURISTA ANGLOALEMAO, ESTRAGADO A MORTE!
    OLA'. SOU UN TURISTA ANGLO-ALEMAO, E DESCULPE PARA MINHA PORTUGUÊS POUCO. MAS EU QUERO ESCREVER ESTE TEXTO, COM TODO O MEU FORCAS. EM PORTUGUÊS (MESMO QUE POBRE) E EM INGLÊS. POR QUE 'I FORAM ENGANADOS, DEFRAUDADO, E COMO RESULTADO DE MEUS PROTESTOS, FUI AMECADO DE MORTE E AGREDIDO FISICAMENTE POR ESTES MAFIOSOS, CRIMINOSOS, REPUGNANTES BASTARDOS DE Fátima Vieira Alice Borges-mediação Imobiliária Lda, ALIAS BANDIDO ASSASSINO DI FA IMOBILIARIA DE MATOSINHOS, AV. DOM ALFONSO HENRIQUES 872 4450. MAIS INFORMAÇÕES SOBRE ENORME FRAUDE QUE SOFRERAM ( MI TER ROUBADO 5.000 EURO, ENGANANDO TOTALMENTE EM SERVICOS QUE ELES DEVEM DAR ME), ESTARÁ DISPONÍVEL, NO PORTO TRIBUNAL, POR QUE 'PORTERO' POR UM JUIZ, ESTES BASTARDOS MAFIOSOS, QUE ENQUANTO EU PROTESTEI POR ROUBO FEITO PARA ME DE 5.000 EURO, MI HAN MOSTROU UMA ESPINGARDA DIZENDO : "FECHE ACIMA OU NOS VAMOS MATA LO". EU PRETENDO ESCREVER ESTE TEXTO PARA ANOS E ANOS. MILHARES DE VEZES. O MUNDO DEVE SABER CADA COISA DESTES BASTARDOS ASSASSINO MAFIOSOS LADROES IMPOSTOR EMBUSTEIROS MALANDROS MUITISSIMO CRIMINOSO DE FA IMOBILIARIA DE MATOSINHOS, AVENIDA DOM ALFONSO HENRIQUES 872 4450. O MUNDO DEVE SABER CADA COISA DESTES BASTARDOS ASSASSINO MAFIOSOS LADROES IMPOSTOR EMBUSTEIROS MALANDROS MUITISSIMO CRIMINOSO DE Fátima Vieira Alice Borges-mediação Imobiliária Lda Av. Dom Afonso Henriques 872, 4450 Matosinhos, Portugal! AGORA QUERO COLOCAR TUDO APOSTOS. PRIMEIRO NA INTERNET. ENTÃO NA CORTE!
    NOS PROXIMOS DIAS, TEXT TAMBEM EM INGLES. ESCRITO EM MILHARES DE SITES, AO REDOR DO GLOBO, POR ANOS E ANOS. ROUBADO, ENGANADO, HUMILHADO, OFENDIDO AMEACADO DE MORTE COM UMA ARMA NAO PODE ACONTECER JAMAIS!
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