Basées sur la saga vidéo-ludique
Resident Evil de Capcom, les adaptations cinématographiques
éponymes, menées tambour battant par Paul W.S. Anderson, (5 opus en
11 ans) se suivent, et se ressemblent.
La nouvelle mouture, toujours signée
Anderson (à ne surtout pas confondre avec son homonyme Paul Thomas Anderson), propose de poursuivre le destin d'Alice, incarnée par
Milla Jovovich, dernier espoir des êtres humains contre le mortel
virus-T, un virus conçu par Umbrella Corporation résolu à ravager
la Terre et à transformer ses habitants en horde de zombies affamés
de chair humaine.
Cette fois au sein d'un des complexes
les plus secrets de la compagnie abritant une opération clandestine,
Alice repart à la recherche des responsables de la pandémie dans
une course poursuite à travers des reproductions à l'échelle
réelle de capitales mondiales telles que Tokyo, Moscou, ainsi que
New York.
Épaulée par d'anciennes connaissances
et de nouveaux alliés, Alice doit se battre dans un monde menacé de
sombrer dans l'oubli.
Gageons à ce Resident Evil Retribution
d'être au moins aussi désastreux que ses prédécesseurs.
Incohérences multiples, montage
clipesque, bande originale tonitruante et assourdissante, 3D infâme avec
omniprésence de séquences « bullet time », plus de 10
ans après celles de Matrix, un faisceau d'éléments témoignent
qu'à l'instar de Len Wiseman et de sa compagne Kate Beckinsale cet
été avec Total Recall, le couple formé à la ville par Paul W.S Anderson et Milla Jovovich est également capable de saborder une
franchise.
Il faut reconnaître que les acteurs
eux-mêmes semblent être un peu perdus dans les limbes de ce
Resident Evil, à commencer par Michelle Rodriguez, tantôt niaise et
tantôt reine du flingue.
Non merci pour un 6ème épisode.
La Bande Annonce de Resident Evil Retribution 3D:
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