En 2008, « Taken », une
production Besson, sortait dans les salles et devint rapidement le
succès « surprise » que l'on connaît, fier de ses 228
millions de $ de recettes à travers le monde, et sacré le film
le plus rentable pour EuropaCorp, la société du plus américain des
réalisateurs/producteurs français.
Ce succès rajeunit par la même
occasion Liam Neeson, son interprète principal, qui s'offrit une
seconde carrière dans le milieu du cinéma d'action après
« Taken ».
On se souvient tous de sa célèbre
punchline « I will look for you, i will find you and i will
kill you ».
Il était donc logique de voir
rapidement sortir sur nos écrans la séquelle, sobrement intitulée
« Taken 2 » et mise en boîte cette fois par un autre
habitué de la maison, Olivier Megaton (Le transporteur 3,
Colombiana), en lieu et place de Pierre Morel (parti entre temps
naviguer vers d'autres cieux) au poste de réalisateur.
Reprise de l'histoire à
peu près un an après les événements du premier opus, dans
lequel pour rappel, l'ex-agent des services secrets Bryan Mills (LiamNeeson) réussissait à arracher sa fille (interprétée par Maggie Grace) des griffes de la mafia albanaise en plein Paris. Aujourd'hui en vacances en
famille à Istanbul, le taciturne Mills doit faire face à Murad, le
chef du clan albanais qui réclame vengeance, après la mort de son
fils.
Là où Pierre Morel
sublimait Paris sur la pellicule en prenant soin de créer une
atmosphère lugubre et terrorisante à souhait ( pour vous en
convaincre, demandez à n'importe quelle touriste parisienne si elle
n'est pas effrayée par la simple idée de pouvoir être enlevée par
des Albanais), Megaton se contente de filmer cette suite sans
panache : séquences d'action moins impressionnantes et au
compte-gouttes (un comble pour une suite supposée faire dans la
surenchère), mêmes plans répétés dans le film (basilique Sainte-Sophie), piratage de la bande originale de Drive.
Côté actrices, Famke Janssen et Maggie Grace, certes plus présentes à l'écran, jouent
malheureusement toujours les utilités féminines, servant d'alibi à
« l'enlèvement » du titre.
Seul atout de taille :
la prestance de Liam Neeson qui parvient à hisser son personnage à
hauteur d'une véritable franchise digne d'un James Bond ou d'un
Jason Bourne, personnage brutal mais aussi intelligent et humain via
sa quête inexorable de protection familiale.
Liam Neeson ayant très
récemment déclaré dans la presse « stupide et improbable »
le concept même d'un troisième enlèvement qui pourrait servir de
base à un nouvel opus, espérons que sa parole soit entendue par les
studios, le cas échéant, rappelez vous « qu'il vous traquera,
qu'il vous trouvera et qu'il vous tuera ».
La Bande Annonce de Taken 2:
NOTE: 2,5/10
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