Synopsis Allociné : Julie est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. Mais le livre « le bonheur, ça s’apprend » devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour. Cette nouvelle lubie de « pensée positive » laisse sceptique ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe. Quand l’une, Louise, entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose, subit le quotidien d’un couple en bout de course. Devenue cliente régulière d’une librairie où elle dévalise le rayon « épanouissement personnel », Julie va y faire des rencontres qui vont peut-être enfin changer sa vie …
Après les comédies françaises pas drôles pour un sou – voire carrément pathétiques – de l’an dernier (« Vive la France », « Boule & Bill », « Les Profs », « Pas très normales activités », « Les Invincibles », « Eyjafjallajökull », « Les Reines du ring » … une liste assez longue, à faire rire Vincent Maraval), place en 2014 aux boutades qui provoquent le malaise. « 100 % Cachemire » a lancé les festivités le mois dernier, c’est aujourd’hui au tour de « Jamais le premier soir ».
Pour sa première expérience en tant que réalisatrice, Melissa Drigeard livre, en effet, un film plat et fade, impersonnel, tendance produit ultra formaté pour la télé. Que ce soit le scénario faiblard – contextualisé autour des marchants de bonheur, de l’épanouissement personnel post-rupture sentimentale et des mauvaises rencontres avant de remarquer l’âme sœur – les vannes au rabais, ou l’intrigue amoureuse cousue de fil blanc, « Jamais le premier soir » excelle dans la nullité en cumulant les clichés féminins les plus dispensables. Les situations où les trois copines draguent en soirée speed-dating sont pitoyables et témoignent de ce manque consternant d’originalité.
Quant au casting très axé « Les Enfants de la télé », les comédiens ne décrochent jamais ne serait-ce qu’un sourire. Faut dire aussi que miser son capital glam’ sur le couple Alexandra Lamy / Jean-Paul Rouve, ce n’était quand même pas l'idée du siècle. A se demander si Melissa Drigeard n’a pas du sable dans les yeux. Alexandra Lamy a de l’énergie, mais sa spontanéité ne suffit pas et le film peine à prendre son envol. Jean-Paul Rouve cachetonne en libraire à la Hugh Grant, Julien Boisselier a plus l’air d’un pervers pédophile que d’une tête à claques, et Julie Ferrier dégage une certaine antipathie. Seul lot de consolation : le joli minois de Mélanie Doutey et la complicité évidente entre les trois actrices (amies à la ville).
Bilan : Une daube comme le ciné hexagonal en produit à la pelle ces temps-ci, qui donne à fortiori beaucoup de crédit aux propos incendiaires de Vincent Maraval en 2012.
Anecdote : Mélanie Doutey est mariée au comédien Gilles Lellouche, lui-même meilleur ami de Jean Dujardin, ex compagnon d’Alexandra Lamy.
La Bande Annonce de Jamais le premier soir :
NOTE : 0/10
C'est vrai que ce film ne restera pas dans les annales. Vraiment sans intérêt.
RépondreSupprimer0/10 ?!!!... Je n'irais objectivement pas jusque là mais c'est certainement le plus mauvais film de ce début d'année. Ennuyeux et déjà vu... 3/10
RépondreSupprimerC’est une sympathique comédie qui est très intéressante, car le scénario montre un aspect très humain des personnages.
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