David Marconi, scénariste du très
efficace « Ennemi d'Etat » et auteur de
l'histoire du mésestimé « Die Hard 4 – retour en enfer »,
réalise aujourd'hui « Intersections », un film
indescriptible issu de la maison de production Besson,
« EuropaCorp ».
Le long métrage de Marconi recèle un
casting hétéroclite – Roschdy Zem, la jolie actrice
de « Thor » Jaimie Alexander, le futur bad guy de
« Captain America : le soldat de l'hiver » Frank Grillo, très présent sur les écrans en ce moment puisqu'à
l'affiche de « Zero Dark Thirty » et « Gangster Squad », ainsi que la canadienne Marie-Josée Croze et pour
finir, le cascadeur français Affif Ben Badra, un habitué des prod' Besson, cf
« Colombiana ».
Synopsis (source :
Allociné) Un couple de New-Yorkais fortunés est en lune
de miel au Maroc...L'amant de la mariée rôde avec ses propres
plans...
Un dangereux trafiquant de diamants
est transféré vers une prison... Une femme énigmatique voyage avec
un bébé... Leurs histoires vont s'entrechoquer dans un brutal
accident de voitures, au beau milieu du Sahara. Les survivants n'ont
d'autre choix que d'unir leurs forces pour s'en sortir indemnes. Mais
à qui faire confiance ? Surgit alors des dunes un mystérieux
étranger. Les destins sont désormais liés pour un voyage semé de
rebondissements, de mensonges et de trahisons...Et si rien n'était
arrivé par hasard ?
Articulé autour d'un imbroglio
étrange, alliant plusieurs histoires disloquées et se rencontrant
finalement via un montage invraisemblable à la « Prison Break » armé de flashbacks fastidieux, « Intersections »
est un film raté.
Le metteur en scène français
Jean-François Richet, auteur du dyptique Mesrine, disait un jour
« pour qu'un film soit bon, il faut que les spectateurs
comprennent le but de chaque personnage et où ils veulent en venir ».
Dans « Intersections », le défaut le plus préjudiciable
est ce puzzle narratif abracadabrantesque, ahurissant d'incohérences et
de rebondissements fantasques. Trahisons, manipulations, jeu du chat
et de la souris autour de cet accident de voiture aux airs d'intrus,
pourquoi pas, encore faut-il que cela s'ancre dans une histoire
recevable et intelligible !!!! Ici, cette alliance féminine en
milieu de parcours ne se justifie pas face à l'adversité masculine
et semble tarabiscotée. De même, cette union inconcevable
entre le marocain Roschdy Zem et l'américain Frank Grillo.
Que dire de la B.O, la pauvre elle
aussi complètement inappropriée, avec en premier lieu la chanson de
David Gray « This year's love » en fond sonore d'une
situation en dissonance totale avec le ton des images.
Jaimie Alexander, en garce nymphomane
et vénale, négocie décidément mal sa carrière ciné post carton
télé de « Kyle XY », après les navets « Thor »
et « Le Dernier rempart ».
Les autres membres du casting assurent
simplement le job, de Roschdy Zem (un peu perdu quand même) à Frank Grillo, « paranoïaque pervers ». On est surpris par la
présence au générique de l'actrice de « Ne le dis à personne » et des « Invasions barbares »,
Marie-Josée Croze, bien à l'écart de ses sentiers habituels et
aussi pommée que le public.
Saluons néanmoins les magnifiques
décors naturels marocains, du désert du Sahara aux plans du port
d'Essaouïra, joliment filmés, tendance publicité pour Tours
opérateurs.
Bilan : « Intersections »
se mord la queue dans un scénario improbable hyper bancal et
totalement déstabilisant par ses innombrables incohérences. Ni plus
ni moins qu'un casse-tête sans intérêt. Passez votre chemin devant
cette production Besson tout juste divertissante.
La Bande Annonce d'Intersections:
NOTE: 1,5/10
D'accord, je n'avais pas vu que c'était signé EuropaCorp, ce qui est drole ces que le scénario que tu dis comme décousu, on sent sa dans la Bande annonce, ce qui est malheureux car je ne l'ai meme pas vu
RépondreSupprimerOuais, il est naze
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