Était-il vraiment nécessaire de nous imposer un deuxième volet cinématographique de Silent Hill, adaptation sur grand écran du jeu vidéo éponyme, après l'indigeste premier long métrage de 2006 signé le frenchie Christophe Gans ?
Synopsis (source : Allociné) Depuis son plus jeune âge, Heather Mason a l'habitude de changer d'adresse très souvent avec son père. Sans vraiment savoir pourquoi, elle fuit. Pourtant, cette fois, elle est piégée. Pour sauver celui qui avait toujours réussi à la protéger et découvrir qui elle est vraiment, Heather va devoir affronter un cauchemar qui devient de plus en plus réel...Silent Hill.
Un cauchemar. Oui, il n'y a pas de mot plus approprié pour décrire cette interminable et véritable purge qu'est « Silent Hill : Révélation 3D », chapitre mis en scène cette fois par Michael J.Bassett. Vous avez dit qui ? Michael J.Bassett, le réalisateur de « Solomon Kane ». Ceci explique peut être cela.
À l'heure où le cinéma de genre vit une authentique catharsis, comment Hollywood a-t-il pu produire une bouse pareille ? Trop attiré sans doute par les improbables recettes engrangées par le premier opus, dira-t-on ?
Montage épileptique à la « Saw », incohérences multiples avec personnages qui basculent de camps sans explication, jump-scares prévisibles et nullement effrayants, BO étouffante, 3D inutile et propice au malaise du spectateur, acteurs (Adelaide Clemens, Kit Harington, Sean Bean, Déborah Kara Unger, Carrie-Anne Moss) en roue libre limite pathétiques perdus dans les limbes d'un scénario grotesque, ce dernier empruntant les codes déjà explorés par la première mouture, à savoir exploration du fanatisme religieux et de la frontière parfois confusiogène entre rêve et réalité.
L'esthétique maladroite du film, si on peut parler d'esthétique, est sauvée in extremis par deux choses: l'haletante séquence des infirmières jouant à 1-2-3 soleil avec les protagonistes principaux et le brillant travail du chef décorateur et superviseur des effets spéciaux Patrick Tatopoulos, au talent jamais démenti, et dont le bestiaire fantasmagorique se trouve sans doute être la seule ressource digne d'intérêt de l'affaire. Trahison du gamer au regard de la fidélité de leur monde. Dissonance marquée pour l'ensemble.
Final raté avec plagiat des plus minables de Rob Zombie et de Cronenberg.
Bilan : Un deuxième opus tout aussi dispensable que le premier, qui vient enterrer une franchise dont on aurait pu se passer. Tout ça pour ça !
La Bande Annonce de Silent Hill Révélation 3D:
NOTE: 0,5/10
Oui ben heureusement que je ne me suis pas jeté comme un con sur le coffret BR réunissant les deux films, hein... Je me suis retenu, bien violemment, samedi dernier. Des fois, je fais des achats compulsifs à la con... Faut que je me soigne. ^^
RépondreSupprimer(evilashymetrie)
(je le précise parce que j'n'arrive pas à publier de comm avec mon compte wordpress)
Il est vraiment vraiment naze, ne le prend surtout pas. je t'aurai prévenu !
SupprimerMerci pour le comm' au passage Jérôme.