En 2003, « Mais qui a tué Pamela Rose », film estampillé Kad & O dans toute sa splendeur,
sort sur les écrans et connaît un succès public relatif. C'est
donc tout logiquement que le deuxième volet, « Mais qui a re-tué Pamela Rose », pointe le bout de son nez cette semaine
dans les salles, suite directe de la première mouture et cette fois
carrément réalisé par les fameux compères, en lieu et place
d'Eric Lartigau.
Synopsis (source :
Allociné) Quand il reçoit un appel du shérif de Bornsville lui
annonçant que le cercueil de Pamela Rose a été volé, l'agent
Douglas Riper voit là une occasion de renouer les liens avec son
ancien coéquipier Richard Bullit. Un ex-ami avec lequel il est
brouillé, depuis des années, suite à une fâcheuse histoire de
femme et de Fuego. Les deux anciennes gloires du FBI, devenus des
purs has been, se retrouvent donc pour enquêter sur cette
profanation, sans savoir qu'ils sont en réalité attirés dans un
piège par un homme qui leur en veut beaucoup. Sans se douter non
plus qu'ils seront bientôt les seuls à être au courant que la
présidente des Etats-Unis of America est sur le point d'être
assassinée. Rien que ça...
Que reste-il réellement du duo Kad &
O en 2012 ? Un parcours chacun de leur côté, certes juteux au
box office, mais quand même entaché d'une piètre qualité
artistique, vient ponctuer les dix années entre ces deux opus. De
même, les différentes réalisations d'Olivier Baroux, « Ce soir, je dors chez toi », « Safari »,
« L'Italien », avec son ami Kad en acteur, et
dernièrement « Les Tuche » en solo, ont su trouver elles
aussi leur public, en dépit de critiques unanimement
catastrophiques. Kad Mérad a, quant à lui, fait ses armes en 2011
avec « Monsieur Papa », première réalisation et tiède
succès au box office hexagonal. Ensemble, ils réalisent aujourd'hui
la suite du film qui les a révélés au cinéma.
Entourés d'un casting fleurant le gros
coup marketing, les Intouchables Omar Sy et Audrey Fleurot en
première ligne, accompagnés du nouvellement bankable Laurent Lafitte, le duo réitère dans l'humour absurde, le « non
film » et les gags issus tout droit de « La Grosse Emission », concept qui les fit connaître à l'époque sur la
chaîne Comédie!
Si le tandem ne trouve ici aucune limite à l'absurdité, poussant le bouchon jusqu'à l'auto-parodie (« Kamoulox »), il pourra certes étirer les zygomatiques de la poignée d'aficionados, mais leur poilade, grostesque et maladroite, repoussera les autres. Omar mérite quand même d'être remercié pour ses facéties et son rire toujours aussi communicatif. Mention également à Audrey Fleurot, visage féminin du long métrage, hilarante et crédible en présidente des Etats-Unis of America.
Si le tandem ne trouve ici aucune limite à l'absurdité, poussant le bouchon jusqu'à l'auto-parodie (« Kamoulox »), il pourra certes étirer les zygomatiques de la poignée d'aficionados, mais leur poilade, grostesque et maladroite, repoussera les autres. Omar mérite quand même d'être remercié pour ses facéties et son rire toujours aussi communicatif. Mention également à Audrey Fleurot, visage féminin du long métrage, hilarante et crédible en présidente des Etats-Unis of America.
L'humour et les dialogues, écrits par
la paire, cosignée par Julien Rappeneau, s'enchaînent à vitesse
grand V et font parfois mouche (« Injectez-moi le sérum de la
vérité si je mens ! »), au désarroi d'un scénario too
much, qui égare et déstabilise les spectateurs. On y perd son
latin !
En deux mots : Plantage
total pour ce qui devaient être les retrouvailles du duo Kad &
O, ici à la fois derrière et face caméra dans une farce outrancière et
ridiculement pathétique.
La Bande Annonce de Mais qui a re-tué Pamela Rose:
NOTE: 3/10
Je me disais que c'était tellement bête que j'en ai ri. C'est le genre de film qu'on garde quand on est vraiment au plus bas et que l'humour pipi-caca resterait le seul remède.
RépondreSupprimeraprès, ça ne vaut pas qu'on s'attarde trop dessus vu la consistance trop gag-party d'un tel film. Je l'ai vu, c'est tout.
3/10
Gag party, c'est exactement ça
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