Après Schwarzie (« Le Dernier rempart »), Bruce Willis (« Die Hard 5 »), et
avant Statham (« Parker »), c'est au tour du patron des «
Expendables », Sylvester Stallone, de s'aventurer en solo.
« Du Plomb dans la tête » est un film policier américain de Walter Hill, de retour après 6 ans d'absence sur les écrans, pour cette
adaptation ciné de la bande dessinée française éponyme d' Alexis « Matz » Nolent et Colin Wilson aux éditions Casterman.
On notera côté crew la présence du mogul Joel Silver d'une part,
via sa boîte de production Dark Castle Entertainment, et d'autre
part le duo à l'origine de la série teenagers « Smallville »
Afred Gough & Miles Millar.
Synopsis (source :
Allociné) Tueur à gages à La Nouvelle-Orléans, James
Bonomo, dit « Jimmy Bobo », a pour règle de ne jamais
tuer un innocent. Après l'exécution d'un contrat, il laisse
derrière lui un témoin, vivant. Pour le punir de ce travail bâclé,
son partenaire Louis est battu par un mystérieux assassin. Lorsque
l'inspecteur de police Taylor Kwon arrive en ville pour rejoindre son
équipier et suivre une nouvelle piste sur une ancienne affaire, il
découvre que celui-ci a été tué. Tous les indices accusent Jimmy
et son complice désormais disparu, Louis. Pour trouver qui a tué
leurs partenaires respectifs, le flic et le tueur à gages vont être
forcés de faire équipe. Bien que chacun d'un côté de la loi, ils
vont vite se rendre compte que la frontière est mince…
« Du Plomb dans la tête » fonctionne sur la base d'un scénario des
années 90 tendance film d'action testostéroné absurde où un tueur
à gages s'acoquine d'un flic intègre pour dézinguer des vilains. Voilà en une ligne
le résumé des aventures de nos deux personnages.
Si
l'on connaissait par cœur les long métrages avec personnage féminin
écervelé et inutile, avec « Du Plomb dans la tête »,
nous découvrons avec pitié le buddy movie
où l'un des membres de la paire ne sert strictement à rien, en
l'occurrence le policier interprété par Sung Kang, échappé de la
saga « Fast & Furious ».
Stallone a jeté son dévolu sur Walter Hill, auteur de l'excellent buddy movie « 48 heures » et
de sa suite « 48 heures de plus », ainsi que de
l'agréable western « Geronimo ». Hélas, Walter Hill
n'est pas le cinéaste missionnaire du renouveau de la Série Z
classe qu'on attendait. Son « Du Plomb dans la tête »
est un nanar ahurissant de débilités et d'idioties en tout genre,
qui aurait certainement pu être réalisé par n'importe quel
tâcheron hollywoodien contemporain.
« Quand j'aurai besoin de ton
avis, je t'offrirai un cerveau » scande Adewale Akinnuoye-Agbaje à Jason Momoa, résumant involontairement et à peu
près correctement le degré d'intelligence du film.
Séquences répétitives (le flic qui
appelle ses supérieurs pour avoir des renseignements sur la
personnalité des bad guy), humour au rabais & vannes qui
tombent à plat (au bout de la 10è fois, on a compris que Sly avait
pris de l'âge ou que Kwon était le gentil flic), punchlines
pour idiots de base, BO instrumentale avec harmonica!, air grognon de
Stallone, montage à la Tony Scott...rien à sauver !
Comparativement, Schwarzenegger lui, au
moins, a eu la décence d'assumer, de ne pas se prendre le chou et de
se faire plaisir.
En bonus, la présence de Christian Slater, condamné à errer dans les pires nanars inimaginables, qui
se demande lui-même ce qu'il vient foutre ici.
Comble du supplice : un duel final
à la hache bas de gamme, entre un Stallone incroyablement
vieillissant et un Jason Momoa inexpressif, taillé pour figurer au
générique du troisième volet Expendables.
Bilan : Remplacez Sylvester Stallone par John Cena ou Dolph Lundgren et vous obtenez un
magnifique Direct-To-DVD, tout juste bon à orner les étagères du
rayon Séries Z de vos vidéoclubs.
La Bande Du Plomb dans la tête:
NOTE: 3/10
Wouaouh, carrément pas d'accord avec toi sur ce coup là mon cher Robin.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé le film efficace, plaisant et rythmé, même si des défauts sont présents.
Je trouve que tu as la gâchette facile pour le traiter de nanar celui-ci..
Peu-être que ma nostalgie des films des années 80/90 me rattrape par moments, mais j'ai pris du plaisir devant ce film.
Divertissant et rythmé OK
SupprimerMais le reste ...
(Sorry)
(on tombera d'accord sur The Tomb ou The Ten j'espère)
100% d'accord rien à sauver dans ce navet honteux... 0/4
RépondreSupprimerLe combat à la hache à la fin ?
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