Synopsis
Allociné :
Alors qu’elle voit sa vie voler en éclat et son mariage avec Hal, un homme
d’affaire fortuné, battre sérieusement de l’aile, Jasmine quitte son New-York
raffiné et mondain pour San Francisco et s’installe dans le modeste appartement
de sa sœur afin de remettre de l’ordre dans sa vie.
Certains croyaient son talent égaré dans des cartes
postales insipides, le binoclard le plus connu de la planète répond aujourd’hui
unanimement (si l’on en croit les critiques dithyrambiques) qu’il n’en est rien
et qu’il n’a jamais perdu de sa superbe avec « Blue Jasmine ».
Sous ses airs de comédie grinçante lambda, « Blue
Jasmine » recèle, en effet, un brillant portrait de femme brisée,
dépressive, lâche, et tourmentée (comprenez névrosée), cousine lointaine de
Banche Dubois d’ « Un tramway nommé Désir ». En somme, une dramédie
cruelle, misanthrope et désespérée, portée par la splendide et extraordinaire
Cate Blanchett.
Pour incarner celle dont la vie bascule du jour au
lendemain, Cate Blanchett joue en permanence sur la corde – tendue – entre la
contenance (la solidité psychique grâce au refuge des mensonges) et la folie
(son humanité débordante révélée à la fois par les failles narcissiques de son
personnage, victime d’un adultère, et par la culpabilité ressentie face au fils,
lui-même rongé par les non-dits familiaux). A ses côtés, Alec Baldwin, Peter
Sarsgard, Bobby Cannavale et surtout le couple Sally Hawkins / Louis C.K. ne
sont pas en reste. Tous sont superbement employés à leur juste valeur.
De l’autre côté de la caméra, Woody Allen livre,
comme à son habitude, une mise en scène épurée, sobre mais efficace, égayée par
un fantastique jukebox jazzy et un
jeu de flashbacks malin pour rétablir
la vérité.
Bilan : Le Woody
Allen analyste de l’âme tourmentée des femmes est back in business : « Blue Jasmine », sublime
autopsychie d’une quadra torturée (magnifiquement interprétée par Cate
Blanchett ‘and the Oscar goes to …’) sur fond de crise, est prenant mais
éreintant. Impossible d’en sortir psychiquement indemne.
Anecdote :
Bradley Cooper & Michael Emerson furent pressentis pour interpréter des
personnages dans « Blue Jasmine ».
La Bande Annonce de Blue Jasmine:
NOTE: 7/10
Très beau film, un ton dramatique et pessimiste qu'on avait oublié chez Allen et outre Cate Blanchett j'ai particulièrement apprécié Sally Hawkins... 3/4
RépondreSupprimerOui oui Sally Hawkins très bien :)
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